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1. Courrier pour jeunes sorciers -HP fanfcition

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SunonHogwarts's avatar
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Un jeune garçon sortit de la boutique en faisant tinter la clochette de la porte. Un sourire s'étala sur son visage et il traversa la route sans faire attention aux voitures qui arrivaient des deux cotés. Les klaxons qui retentirent et la roue d'une kangoo jaune qui frôla son pied ne parvinrent pas à effacer cet air satisfait. Il continua ainsi jusqu'à Square Grimmaurd, manquant de se faire renverser par trois vélos et rentrant à plusieurs reprises dans une vielle dame. Il s'approcha de la façade qui séparait à peine les numéros 13 et 14 et jeta un coup d'oeil autour de lui. Personne. Parfait.

« 12, Square Grimmaurd » Murmura-t-il.

Les deux immeubles s'écartèrent sans que les Moldus ne réagissent, et un manoir imposant apparut aux yeux du garçon. Il gravit le perron et actionna le heurtoir.

« Bonjour Monsieur Black, déclara celui-ci. J'espère que vous avez trouvé ce que vous cherchiez. »

Sirius lui sourit. Aussi loin qu'il s'en souvienne, la petite tête de fer accrochée au heurtoir avait toujours été douée de paroles -et de pensées, ainsi que de sentiments, quoi qu'en dise Walburga. D'après ce qu'il avait compris des rares explications qu'il avait obtenues, lorsqu'il était plus petit et qu'il n'avais pas encore compris qu'il ne fallait pas poser trop de questions, il s'agissait là d'un gardien efficace.

« Oui, merci. Et je vous ai déjà dit que c'est Sirius. »

La porte s'ouvrit soudain, coupant court à la conversation. Le battant laissa apparaitre un intérieur plutôt sombre. La seule lumière semblait provenir d'une pièce située à l'autre bout de l'interminable couloir. Sirius baissa les yeux et ne put s'empêcher de faire la moue. Il n'avait jamais aimé cet Elfe de Maison. Il essaya toute fois de paraître aimable.

« Bonjour Créature.

- Bonjour, Maître. »

Et il s'effaça pour laisser entrer Sirius qui se dépêcha de se diriger vers l'escalier. Si ses parents voyaient ce qu'il tenait soigneusement plié sous son bras, s'en était finit de lui. Il gravit les marches quatre à quatre et s'engouffra rapidement dans sa chambre. Il s'attendait à y retrouver le bazar qu'il avait laissé en sortant, tôt ce matin, mais Myrtille était visiblement passée faire le ménage durant son absence. Il sourit. Son Elfe personnelle était la personne avec il s'entendait le mieux, en dehors de son frère. Il s'approcha de son lit et étala sa nouvelle acquisition sur sa couette verte brodée de petits serpents argentés. Une magnifique moto, moldue, bleu, apparue sous ses yeux. La photo ne bougeait pas mais n'en n'était pas moins belle. Il prit le poster et entreprit de l'accrocher à l'un des murs de sa chambre, recouvert de tapisserie verte. Dés qu'il entrerait à Poudlard, il apprendrait le sort de glu perpétuelle, et dés les prochaines vacances, il pourrait l'utiliser sur toutes ses photos. Peu lui importait que la magie soit interdite en dehors de Poudlard pour les mineurs.

Mais avant, il faudrait qu'il remédie au problème du papier peint. La couleur en elle-même ne le dérangeait pas, il la trouvait assez belle. Mais il ne pouvait pas se permettre de la laisser dans sa chambre. Pas alors que sa mère l'avait mise la, avant même sa naissance, pour symboliser la maison Serpentard. Quand il aurait été réparti à Poudlard, il mettrait une tapisserie aux couleurs de sa maison. Rouge et Or, espérait-il. Peut-être parce que c'était ce qui ferait le plus enrager ses parents, et tout spécialement sa mère. Mais Serdaigle et Poufsouffle seraient toujours mieux que Serpentard. Il soupira. Malgré l'espoir que lui procurait son entrée dans la célèbre école de Sorcellerie, il avait encore environ un mois à attendre avant de recevoir sa lettre, et a peu près deux avant de monter à bord du Poudlard Express.


***


La petite poussa un cri de surprise indignée lorsque une bombe à eau s'écrasa sur le haut de son crâne. Elle jeta un rapide coup d'oeil autour d'elle, rouge de colère. Elle connaissait parfaitement l'identité du coupable. Justement, Seth sortait de l'ombre et s'approchait d'elle, un sourire mauvais sur le visage.

« Et bien, soeurette, qu'est ce qui t'arrive ? Demanda-t-il ironiquement.

Astride lui jeta un regard noir et tourna les talons pour rentrer. Dans son empressement, elle oublia la flaque à ses pieds, glissa et s'étala avec bruit sur le sol du jardin sous le rire de son frère.

« Fait attention As', si tu continue comme ça le Choipeau n'aura d'autre choix que de t'envoyer à Poufsouffle.

- Ne m'appelle pas comme ça. Tu sais bien que je déteste ce surnom ridicule. » Siffla-t-elle en se relevant tant bien que mal.

Le sourire de Seth s'agrandit.

« Bien sur que je le sais. Aller, à plus, poufsoufflette.

- Je préfère ça que de me retrouver au milieu d'un nid de vipères puantes. » Grommela-t-elle, pensant que le Serpentard était trop loin pour l'entendre.

Mais elle avait sous-estimé l'ouï de son frère. Celui se retourna, un air faussement choqué sur le visage.

« Fais attention As', je pourrai aller répéter ce que tu viens de dire à Père. Je ne suis pas sur qu'il apprécierait. »

La fillette frissonna en pensant à la punition qu'elle encourrait si ses parents venaient à être mis au courant de ses paroles. Elle jeta un regard inquiet à son frère. Celui-ci ne manqua pas de le remarquer et son sourire revint automatiquement.

« A moins, continua-t-il en faisant mine de réfléchir, que tu ne me supplies. Alors peut-être, peut-être, que je serai en mesure d'oublier.

Astride le fusilla du regard. Elle savait que son frère ne bluffait pas.

« S'il te plait, marmonna-t-elle.

- Pardon ? Je n'ai rien entendu.

- S'il te plait, répéta-t-elle plus fort.

- S'il te plait quoi ?

- S'il te plait, ne répéte pas à Père ce que je viens de dire.

- Tu vois, ce n'est pas si dur. Très bien je ne lui dirai rien. »

Elle soupira de soulagement. Ce qui ne fit qu'accentuer le sourire de Seth.

« Mais je suis sure que Mère se fera un plaisir de m'écouter. »

Elle ouvrit des yeux terrifiés.

« Non ne...

- Mère ! »

Astride lui lança un dernier regard meurtrier avant de se précipiter dans sa chambre.

Merlin, ce qu'elle avait hâte de partir pour Poudlard.


***



La fillette se retourna encore une fois dans son lit. Elle ne parvenait pas à trouver le sommeil. Qui l'aurait pu, la veille de la réception de sa lettre d'acceptation à Poudlard ?

Elle poussa un énième soupir et releva la tête pour consulter l'heure. Les aiguilles lumineuses de son réveil indiquaient 1h30. Alice poussa un gémissement plaintif et laissa retomber sa tête sur l'oreiller. Elle ne pourrait pas se lever avant 6 heures -ses parents la renverrait directement au lit- et la lettre n'arriverait sans doute pas avant au moins 8h30-9h. Il lui restait... Elle fronça les sourcils sous l'effort qu'elle faisait pour réfléchir -les mathématiques n'avaient jamais été son fort.

Elle laissa échapper un nouveau soupir et repoussa sa couette avec humeur lorsqu'elle en arriva à la conclusion qu'elle devait attendre encore sept heures, minimum, avant d'avoir le parchemin entre les mains. Elle avait l'impression que ce moment n'arriverait jamais. Elle se tourna encore une fois sur le ventre et ferma les yeux dans une vaine tentative pour s'endormir.


***



La jeune sorcière s'étira longuement dans le lit deux places et entreprit de se mettre en position assise. Elle jeta un regard autour d'elle en baillant sans retenue. Ses yeux se posèrent sur le coté droit du lit, et elle constata que sa soeur dormait encore. Elle secoua la petite fille.

« Kate, c'est l'heure. Kate, réveille toi. » Souffla-t-elle.

Mais la dite Kate ne daigna pas se réveiller. Elle se contenta de grommeler quelque chose comme :

« Dormir... Tôt... Vacances. »

Sa soeur poussa un soupir. La manière douce n'avait jamais marché pour réveiller Kate. Elle eut un petit sourire, celui que ses parents aimaient qualifier de farceur, et elle posa ses mains contre le flanc de sa jumelle, qui poussa un nouveau soupir.

« Tu ne veux vraiment pas te réveiller ? »

Son grognement étouffé fut interprété comme un non par sa soeur qui déclara en haussant les épaules :

« Tant pis pour toi. »

Et elle la poussa. Kate roula, atteignit le bord du lit et eut soudainement la sensation de tomber. Elle poussa un petit cri, battit frénétiquement des mains mais ne réussit pas à attraper le bras que Lula avait tendu vers elle. Elle bascula complètement et atterrit par terre avec un bruit sourd.
La farceuse fit la grimace en entendant le bruit et se traina au bord du lit.

« Ça va ? demanda-t-elle, mi inquiète mi amusée.

- J'ai l'habitude, grommela l'autre.

- Si tu te réveillais simplement quand je te dis que c'est l'heure, je n'aurais pas besoin de te faire tomber du lit chaque matin.

- Je vais porter plainte. Je vais envoyer un patronus d'urgence à S.O.S soeur maltraitée, répliqua-t-elle en essayant de cacher l'esquisse de sourire qui apparaissait sur son visage.

- Mais oui bien sûr. Apprend à faire de la magie et on en reparle. Qui te dit que Dumbledore voudra de toi à Poudlard ? »

Kate prit un air faussement blessé.

« Comment ose-tu ? Ta propre soeur !

- Qui ça ? Connait pas. »

La petite s'efforça de faire prendre à son visage une expression menaçante, et elle se jeta sur Lula en poussant un cri de guerre. Celle-ci n'eut pas le temps de s'écarter et encaissa le choc avec un petit cri. Une bataille de chatouille acharnée débuta. Elle n'aurait peut-être jamais prit fin si leur mère n'avait pas toquer à la porte.

« Les filles... »

Elle s'arréta et observa la chambre en grommelant :

« Je devrais avoir l'habitude. »

La couette avait glissé du lit, Lula serrait un oreiller contre elle tandis que celui de Kate avait volé à l'autre bout de la pièce, renversant au passage un pot de fleur remplit d'eau. Elles s'étaient remises en position assise, côte à côte, mais Kate avait toujours une main sur l'oreiller de Lula et tirait par petits coups pour essayer de le lui voler. Les deux soeurs s’empêchaient à grand peine d'éclater de rire.

Elle poussa un soupir et répéta :

« Les filles...

- Oui ? répondirent-elles dans un parfaite ensemble, plaquant le sourire d'innocence qu'elles savaient si bien imiter sur leur visage.

- Je crois que vous aurez bientôt du courrier. Habillez vous et descendez prendre votre petit déjeuner. »

Elle poussèrent des exclamations ravies et se levèrent du lit d'un bond. Kate ouvrit son armoire d'un geste ample et Lula se précipita vers sa chambre. Les deux filles choisirent respectivement une robe à bretelle bleu et une robe à manche courte rouge. Elles sortirent en trombe de leur chambre dans une synchronisation parfaite, tant et si bien qu'elles se heurtèrent de plein fouet en haut de l'escalier. Lula bascula en arrière, mais Kate la retint par la taille à la dernière minute. Elle lui attrapa la main et elles dévalèrent les escaliers en riant. Cette nouvelle année scolaire, bien que pas encore commencée, s'annonçait parfaite.


***



Evy ouvrit difficilement les yeux. Sa vision du monde se résumait pour l'instant à un rideau de cheveux bruns partiellement ondulés. Elle bailla à s'en décrocher la mâchoire. Il n'y avait que l'arrivée de la lettre de Poudlard, prévue pour ce matin, qui pouvait la faire lever aussi tôt. Elle poussa un gémissement plaintif et se retourna sur le ventre pour enfouir son visage dans l'oreiller. Après un long moment, elle dut changer de position pour ne pas mourir étouffée, et ce fut la seule chose qui la motiva à se lever.

Elle sortit de son lit, tombant à moitié, et une fois qu'elle fut debout, se frotta les yeux. Soupirant, elle se dirigea vers son dressing. Elle ouvrit les deux portes et s'engouffra dans l'immense placard, que n'importe qui aurait plutôt qualifié de pièce. Elle farfouilla un instant et finit par opter pour un jean et un haut à bretelles qu'elle n'avait pas souvenir d'avoir déjà vu au milieu de ses vêtements. Sa mère avait tendance à alimenter son armoire sans la prévenir, bien qu'Evy se contenta très bien de ce qu'elle possédait déjà.

Cependant, elle savait qu'elle ferait plaisir à sa mère en le portant. Elle enfila ses chaussons, représentant deux têtes de chats blancs aux yeux bleus limpides, se coiffa grossièrement et sortit de sa chambre. Elle descendit l'escalier d'une démarche un peu pataude, due à la fatigue et a son réveil récent, et se dirigea lentement vers la cuisine, constatant que toute sa famille était déjà présente. Ils avaient prit l'habitude de partager leur petit déjeuner dans cette pièce, et non dans l'immense salle à manger qui la jouxtait.

« 'Jour » Dit-elle en s'installant sur une chaise haute près du bar.

Ils lui répondirent tous en même temps, ce qui l’empêcha de distinguer clairement ce que chacun dit. Elle sursauta tant ils avaient d'énergie, de si bon matin. S'emparant d'un croissant qui reposait dans un plat argenté, elle parcourut la pièce du regard.

De l'autre coté du bar, en face d'Evy se trouvait un salon chaleureux, deux canapés qui formaient un angle droit, de nombreux fauteuils plus ou moins confortables, une cheminée, un sol en bois et une grande baie vitrée. Sa mère, un tablier noué autour de la taille, préparait un dessert qui serait encore un fois délicieux. Bien que la véritable cuisine se trouva au sous-sol, là où les Elfes préparaient les repas, la mère d'Evy en avait fait installer une ici pour pouvoir mijoter des plats tout à son aise. Elle en salivait d'avance.

Son père avait replongé dans son journal après son arrivée, confortablement installé dans le fauteuil le plus proche de la cheminée, bien que celle-ci fut éteinte. Alex et Jake, ses deux grands frères âgés respectivement de 14 et 13 ans, se chamaillaient gentiment sur un des canapés, entourés de Naos, 16 ans et Elnath, 17 ans, les deux aînés de la fratrie. Dominique, son petit frère de 9 ans, &tait assis par terre et s'amusait à traumatiser leur pauvre chat. Dany, Esteban et Elina, les triplets déjà infernaux à 6 ans, se couraient après dans tout le salon. Alya et Maïa, de 8 et 7 ans, s'endormaient l'une contre l'autre sur le deuxième canapé, celui qui faisait face à Evy. A coté d'elles, Matteo, de neuf mois son ainé, l'observait.

Elle lui sourit. Le voir lui rappelait pourquoi ils étaient tous debout si tôt en plein milieu des grandes vacances. Matteo et elle n'étaient pas de la même année, mais son frère avait été gravement malade et n'avait donc pas pu effectuer sa rentrée l'année précédente. Ils allaient tous deux recevoir leur lettre aujourd'hui et intégrer l'école en même temps.

Des petits toc toc impatients retentirent contre l'immense vitre. Matteo se retourna d'un bond. Naos et Elnath affichèrent un grand sourire, Alex et Jake se turent -chose rare-, Dominique détourna son attention du chat qui en profita pour détaler le plus vite possible, Alya et Maïa se redressèrent, parfaitement réveillées à présent. Les triplets s'écrasèrent sur le sol tandis qu'Evy se levait. Elle commença par s'approcher lentement puis, arrivée à la hauteur de Matteo, n'y tenant plus, elle se mit à courir en criant :

« Moi d'abord ! »

Avant de se faire attraper par la taille et de s'étaler par terre sous un fou rire général.


***



Peter regarda la lettre qu'il tenait entre les mains avec appréhension. Le hibou repartit d'où il était venu en hululant un au revoir, mais le jeune garçon ne lui accorda pas un regard. Ses parents l'observaient anxieusement depuis la table du salon. Leur fils avait toujours été extrêmement timide. Il n'était pas très doué pour se faire des amis. Ils savaient qu'il redoutait cette rentrée au collège. Il avait toujours était très seul, et il avait peur que ça ne change pas. Sa mère se leva et le prit dans ses bras.

« Ne t'inquiète pas, lui souffla-t-elle, tout va bien se passer.»

Il se serra contre la femme, priant pour qu'elle ait raison. Cette année, il ferait tout pour trouver des amis. Et il ferait tout pour les garder.


***



James n'accorda qu'un court instant à la lettre qu'il venait de recevoir. Il se réjouit avec ses parents, formula son voeu d'aller à Gryffondor -bien qu'ils le sachent déjà- et prit le temps de leur poser quelques questions. Il écouta les réponses d'une oreille distraite. Il en connaissait déjà la plupart. Bien sûr, il était impatient d'aller à Poudlard, comme tout jeune sorcier Anglais qui se respecte. Mais ça avait toujours était une évidence pour lui : il y entrerait lorsqu'il aurait atteint ses onze ans. Le château n'allait pas s'envoler. Les passages secrets, la magie, les fantômes et toutes les autres choses merveilleuses seraient toujours là dans un mois. En revanche, le soleil lumineux qui brillait dehors ne durerait pas éternellement.

« C'est un temps parfait pour le Quidditch ! » S'exclama le jeune Potter en se levant d'un bond, coupant son père au beau milieu d'une explication sur le portrait de la Grosse Dame.

Ses parents le regardèrent courir vers le jardin en souriant, et Monsieur Potter se leva pour le suivre.

« James, chéri ! appela la mère.

- Quoi ? répondit le petit.

- Soyez rentrés avant la nuit, les garçons.

- Ne t'inquiète pas, je te le ramène entier. » Lui répondit son mari en lui souriant tendrement.

Elle lui rendit son sourire et les regarda disparaitre dehors avec amour.


***



La petite fille de onze ans était assise en tailleur sur son lit. Les rayons orangés d'un magnifique couché de soleil illuminaient sa chambre. Un vent agréablement chaud s'engouffrait par la fenêtrer ouverte. Lily tenait entre ses mains un morceau de parchemin jaunit qu'elle relisait pour la énième fois. Un hiboux grand duc le lui avait apporté deux semaines auparavant. Elle n'en revenait toujours pas. Chaque soir, elle relisait le parchemin encore et encore, et chaque matin elle vérifiait sa présence sur sa table de nuit, pour s'assurer que tout ça n'avait rien d'un rêve. Elle, une sorcière ? Ainsi, Severus avait dit vrai.

Lily poussa un profond soupir. Bien que tout ceci soit formidable, elle ne pouvait s’empêcher d'être partagée. Elle ressentait une joie indescriptible, car elle allait intégré l'école de Sorcellerie de Poudlard, extrêmement réputée, et avec Severus de surcroit. Mais un sentiment de tristesse avait également élu domicile dans son coeur. Elle réalisait doucement qu'elle devrait se séparer de sa famille durant toute l'année scolaire, sauf bien sûr les vacances. Et puis il y avait sa soeur. Pétunia. Sa soeur qui l'a détestait. Elle s'était pourtant toujours si bien entendues. Peut-être était-elle jalouse ? Lily pouvait le comprendre.

Ce fut cependant la joie qui l'emporta. Elle ne laisserait personne lui gâcher la merveilleuse aventure qu'elle s’apprêtait à vivre.

Elle bailla et comprit qu'il était temps pour elle de dormir. D'ailleurs, le crépuscule avait cédé la place à la nuit et la lune s'élevait lentement dans le ciel. Lily posa sa lettre sur sa table de chevet, éteignit la lumière et s'allongea pour essayer de s'endormir. Mais elle savait parfaitement que ça lui serait impossible. Elle était bien trop excitée. Elle laissa ses pensées vagabonder du coté de Poudlard , tentant d'imaginer l'école.

Elle finit par renoncer et se tourna sur le côté dans une ultime tentative pour trouver le sommeil.
Vie et méfaits des Maraudeurs - Chapitre premier : Courrier pour jeunes sorciers

Le 1er septembre 1971, une nouvelle promotion de jeunes sorciers intègre la célèbre école de Sorcellerie de Poudlard. Parmi eux, quinze filles et garçons, Sangs-purs, Sangs-mélés ou Nés-moldus; Gryffondors, Serpentards, Poufsouffles ou Serdaigles. Ils ont un intérêt commun, la magie. Un but, trouver leur place dans le monde. Mais entre amour, famille, amis, ennemis, guerre et rébellion, leur scolarité ne sera pas de tout repos.

 

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